S. f. (Optique) est la partie de l'Optique qui a pour objet les réfractions. C'est la même chose que ce qu'on appelle autrement Dioptrique. Voyez DIOPTRIQUE.
Ce mot se prend aussi adjectivement. Point anaclastique, est le point où un rayon de lumière se rompt, c'est-à-dire le point où il rencontre la surface rompante. Voyez REFRACTION. Ce mot est formé des mots Grecs, ἀνὰ, rursùm, derechef, et κλάζω, frango, je romps.
adj. (Optique) On donne ce nom à ce qui appartient à-la-fais à la Catoptrique et à la Dioptrique, c'est-à-dire à ce qui appartient à la théorie de la lumière réfléchie et de la lumière rompue. Par exemple un instrument ou lunette qui réfléchit et rompt en même temps les rayons, est appelé télescope catadioptrique. Voyez TELESCOPE. (O)
S. f. (Ordre encyclopédique, Entendement, Raison, Philosophie ou Science, Science de la nature, Mathématiques, Mathématiques mixtes, Optique, Catoptrique) la science de la vision réfléchie, ou la partie de l'Optique, qui enseigne les lois que suit la lumière réfléchie par les miroirs. Voyez MIROIR et REFLEXION ; voyez aussi VISION, LUMIERE, et OPTIQUE : vous trouverez à ces articles les principes et les lois de la Catoptrique. Ce mot vient du grec , speculum ; formé de et , video, je vais.
subst. f. pl. (Optique) c'est une espèce de lunette qui ne doit point grossir les objets, mais affoiblir la lumière qui en rejaillit, et qui pourrait blesser la vue : c'est de cette propriété que leur est venu le nom de conserves. Voyez LUNETTES.
adj. en Astronomie, signifie l'aspect de deux planètes lorsqu'elles sont éloignées l'une de l'autre de la troisième partie du zodiaque, c'est-à-dire de 120 degrés. On appelle plus communément cet aspect trine. Voyez TRINE.
TRIGONE des signes, c'est un instrument dont on se sert en gnomonique, pour tracer les arcs des signes.
Pour bien entendre la construction et l'usage de cet instrument, sur lequel est tracée la projection de l'écliptique sur le colure des solstices, il faut se souvenir que l'écliptique fait avec l'équateur un angle D de 23d. 28'. 40''. fig. 8. n°. 5. dont la projection sur le plan du colure des solstices est l'angle F D ; que la ligne F est tout-à-la-fais l'intersection de l'écliptique de l'équateur et du colure des équinoxes, et que l'axe A B lui est perpendiculaire. Concevons à présent que toute la sphère tourne sur le diamètre A B ; les extrémités de la ligne décriront un cercle D C qui est l'équateur, et chaque point de l'écliptique décrira un parallèle : avec cette différence que les lignes menées du centre F de la sphère jusqu'à ces points ne seront pas perpendiculaires à l'axe A B ; comme, par exemple, la ligne F qui fait avec l'axe l'angle A F de 66d. 31'. 20''. complément de l'obliquitté de l'écliptique, les angles A F II et A F sont les compléments de la déclinaison des lignes II et . Lire la suite...